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#1 – Perdus de vue – Edito

Marie MARÉCHAL, Marc MICHON, Eugénie CERTAIN, Eugène MICHON, Jacqueline MICHON + 2 femmes non identifiées

« Rien ne mérite vraiment d’être dit, hormis ce qui ne peut pas l’être ». La phrase est du Colonel, en préambule à ses mémoires. Joie ! Pour une fois dans ce périple généalogique, je ne me désole pas des lacunes de la tradition orale : tout est consigné dans ce gros volume que je m’apprête à relire pour y repérer une chronologie, des noms, des lieux, des alliances. Alors, avec la mise en ligne récente des archives de l’Indre, je devrais être en mesure de dessiner les branches manquantes, et peut-être en apprendre davantage sur ces personnages des photos que j’ai numérisées l’été dernier.

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#1 – Dossier : Instituteur / Institutrice au XIXe siècle

Ecole Normale d'Instituteurs de Châteauroux

« Entre toutes les nécessités du temps présent, entre tous les problèmes, j’en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j’ai d’intelligence, tout ce que j’ai d’âme, de coeur, de puissance physique et morale, c’est le problème de l’éducation du peuple. »
Jules FERRY

Je vais relater ici le parcours d’instituteurs et d’institutrices au XIXe siècle, et effleurer l’histoire française de l’éducation et des écoles normales (vous pouvez consulter les liens en bas de cette page si vous souhaitez une immersion plus complète). J’ai essayé de m’en imprégner, afin d’être la plus fidèle possible au contexte social et historique dans lequel évoluaient les personnages de ces portraits que je dresse : il y a, dans l’arbre familial, un certain nombre d’instituteurs et au moins autant d’institutrices1 – issus ou non d’un milieu rural, formés ou pas dans les écoles normales qui ont fleuri sur le territoire à partir de la Révolution -, dont les trajectoires ont toutes à leur manière assez nettement influencé la destinée de nos familles.

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Notes :

  1. A noter que le métier s’est ouvert aux femmes à partir de 1881 et des lois Ferry, permettant aux premières institutrices laïques d’exercer à partir de 1885 environ – auparavant l’éducation des filles était presque exclusivement réservée à la noblesse ou à la haute bourgeoisie, et dispensée par des religieuses dans des couvents. Voilà pourquoi il n’y a pas beaucoup d’institutrices avant cette date.